Un nombre croissant de titulaires de doctorat s’insèrent sur le marché de travail en dehors du secteur universitaire. Jusqu’à récemment, peu d’informations existaient sur la plus-value du doctorat selon les employeurs en dehors du secteur universitaire.
Pour traiter ce sujet, en collaboration avec l'Expertisecentrum Onderzoek en Ontwikkelingsmonitoring (ECOOM), nous organisons un événement à Bruxelles (Fondation Universitaire) le 18 avril 2023. À cette occasion, nous ferons dialoguer les universités, les employeurs, les responsables politiques, les chercheurs et les chercheuses autour de questions liées aux carrières scientifiques et à l’insertion professionnelle des titulaires de doctorat en dehors du milieu académique : Les titulaires de doctorat sont-ils suffisamment préparés pour commencer à travailler sur le marché du travail non universitaire ? Comment les employeurs peuvent-ils attirer, recruter et retenir les titulaires de doctorat ?
Cet évènement sera introduit par :
La participation à l'évènement se fait sur invitation.
Troisième et dernier rapport issu du volet qualitatif de l'enquête "Recruter des Talents", ce document synthétise à nouveau les propos recueillis auprès de 24 employeurs non académiques interrogés sur la plus-value du doctorat. Plus précisément, ces entretiens avaient notamment été l’occasion de solliciter leurs conseils aux titulaires de doctorat pour être attractifs aux yeux des employeurs, pour faciliter leur transition professionnelle et mieux préparer la suite de leur carrière.
Au final, ce rapport propose un ensemble de onze recommandations, constituées à partir de ces conseils formulés par les employeurs et adressés aux jeunes chercheurs et chercheuses (en doctorat, en postdoctorat ou aux titulaires de doctorat venant d’intégrer le marché du travail non académique) mais aussi aux universités et aux responsables politiques. Certains conseils s’adressent pareillement aux employeurs eux-mêmes, afin qu’ils jouent également un rôle actif pour fluidifier les relations avec le milieu académique et faciliter l’insertion professionnelle des titulaires de doctorat.
À partir des entretiens menés auprès d'un échantillon de 24 employeurs, ce rapport revient sur la méconnaissance mutuelle entre milieu académique et employeurs, celle-ci pouvant agir comme un frein au recrutement des titulaires de doctorat (craintes, incertitudes, stéréotypes, difficultés d'adaptation). L’existence d’une méconnaissance mutuelle et d’éléments d’inadéquation entre les parties prenantes met en évidence le besoin d’opportunités d’échanges, de travail commun et de rencontres entre le milieu académique et les autres secteurs professionnels. Les exemples de liens et de collaborations entretenues par les employeurs de notre échantillon permettent d’ailleurs d’en montrer les bienfaits mutuels – nonobstant une série de freins mentionnés par certains employeurs.
Il apparaît qu’au plus les collaborations sont intensives et récurrentes, au plus les organisations semblent être en mesure d’être familières avec le milieu académique, de connaître les atouts du personnel académique et potentiellement d’être favorables à l’engagement de titulaires de doctorat. Quant aux jeunes chercheurs et chercheuses, les contacts entretenus à l’extérieur du milieu académique favoriseraient également leur familiarité avec les autres secteurs et leur permettraient d’acquérir des formes d’expérience valorisables par la suite sur le marché du travail. De ce fait, les employeurs interrogés ne seraient pas automatiquement à la recherche d'une expérience hors académique supplémentaire au doctorat mais plutôt d'une intégration, au sein de l’expérience académique, de formes d’expérience en lien avec d’autres contextes.
Ce mardi 6 décembre aura lieu la 7ème Journée de la Recherche en Fédération Wallonie-Bruxelles.
"L’objectif de cet événement est de stimuler et renforcer les liens entre les centres de recherches universitaires et les centres d’activités de l’administration qui ont des missions de recherches et d’études, d’inviter les milieux académiques à orienter leurs travaux vers les domaines de compétences de la FWB, et de promouvoir le travail des jeunes chercheurs en leur donnant plus de visibilité au sein de l’administration.
Cette journée est destinée tant aux professionnels des différents secteurs de compétence de la Fédération Wallonie-Bruxelles qu’à l’ensemble du monde académique (étudiants de master, doctorants, chercheurs, professeurs, etc.)." Des prix attribués par un jury scientifique seront remis à des TFE, mémoires et recherches doctorales liées aux domaines de compétence de la FWB. Un jury "Communication" remettra également des prix à l'issue des présentations.
Cette année, l'Observatoire a l'honneur d'être convié à assurer une keynote, intitulée "Le doctorat et l'après-doctorat. Questions et conseils sur les carrières scientifiques".
=> Infos, programme et inscriptions
Quels sont, selon les employeurs, les atouts et les faiblesses des titulaires de doctorat ? Comment perçoivent-ils ce profil hautement qualifié et quelles sont leurs attentes les concernant ? Quelles sont leurs motivations ou leurs freins à les engager dans leur organisation ? Que retiennent-ils de leurs expériences concrètes de travail avec eux ?
Ces questions sont à la base de ce rapport qui propose dès lors de rendre compte de façon approfondie, à travers une démarche qualitative, de la manière dont un échantillon de 24 employeurs (aux fonctions variées, faisant partie d’organisations de tailles et de secteurs professionnels diversifiés) appréhende la plus-value du doctorat dans ces différentes dimensions, dans le contexte spécifique de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Cette country note pour la Belgique a été préparée dans le cadre du projet du Global Science Forum (OCDE) "Policies and initiatives to promote career options for doctoral and postdoctoral scientists". Le document vise à faire le point sur les questions suivantes:
Quel est le contexte national lié aux carrières des scientifiques?
Quelles sont les principales préoccupations politiques en matière de carrières scientifiques en Belgique?
Quelles sont les initiatives politiques mises en œuvre en Belgique pour diversifier les carrières des scientifiques aux niveaux doctoral et postdoctoral?
Quelles sont les pratiques, programmes et initiatives existantes visant à diversifier les options de carrière des scientifiques dans les universités belges?
Ce rapport est le premier issu de la grande étude "Recruter des Talents" menée par l'Observatoire. Partant des perspectives des titulaires de doctorat et des employeurs non académiques, son objectif principal est de vérifier si les titulaires de doctorat de notre échantillon sont dotés des compétences demandées dans le cadre de leur insertion professionnelle après le doctorat et de comprendre comment ils et elles peuvent être mieux soutenus pour développer ces compétences. Plus précisément, il s’agit de répondre aux questions suivantes :
1. Quelles compétences transversales faut-il cibler pour préparer au mieux l’insertion professionnelle des chercheurs et chercheuses en début de carrière ?
a. Quelles compétences les titulaires de doctorat estiment-ils ne pas avoir acquises mais devoir utiliser dans le cadre de leur travail ?
b. Selon les employeurs non académiques, quelles compétences devraient être renforcées chez les titulaires de doctorat ?
c. Quelles sont les convergences et divergences existant entre les titulaires de doctorat et les employeurs non académiques en matière d'acquisition de compétences ?
2. Comment accompagner les chercheurs et chercheuses en début de carrière dans le développement de compétences transversales ?
À la suite du rapport (disponible en FR et ENG + synthèse en FR et ENG), l'Observatoire propose une série de recommandations pour améliorer l'approche relative aux compétences transversales et à leur acquisition pendant le doctorat.
Dédié à l'ensemble des futur·es docteur·es de la FWB, ce projet interuniversitaire propose un soutien au développement et à la précision de leur projet professionnel au travers du mentorat. L'objectif de T'M (Team Mentorat) est d'offrir "une collaboration sur mesure" entre un ou une "mentee" (doctorant ou doctorante à mi-parcours ou en fin de thèse) et un ou une "mentor" (personne ressource expérimentée évoluant dans le milieu académique OU dans le secteur privé, public ou associatif, au choix).
Le programme est prévu en deux étapes:
1) mentorat d'orientation: exploration des pistes de carrière, possibilités de coaching, de visites d'entreprises, de networking
2) mentorat d'approfondissement: formation de binômes personnalisés
Le projet Team Mentorat est élaboré en collaboration avec l'Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques.
Des sessions d'informations sont prévues dans chaque université, du 17 au 24 février 2022.
Toutes les informations sont à retrouver sur https://www.teammentorship.be/.
L'Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques a réalisé en 2021 une étude intitulée : « Recruter des Talents : La plus-value du doctorat selon les employeurs non académiques ». Ce répertoire ne comprend que des organisations qui ont participé à cette étude et ont expressément demandé à être listées. Via un questionnaire en ligne, nous avons ciblé les employeurs des secteurs de l’industrie, des services et du gouvernement/pouvoirs publics, à savoir des personnes responsables du recrutement, des ressources humaines, de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et/ou des responsables opérationnels.
Au total, 614 personnes provenant d’organisations établies pour la plupart en Wallonie et à Bruxelles ont répondu à l’enquête. Dans ce questionnaire, la demande suivante a été formulée aux répondantes et répondants : « Cela intéresserait-il votre organisation d’être référencée au sein du "Répertoire des employeurs des titulaires de doctorat" de l’Observatoire ? ». Des 477 personnes qui ont répondu à cette question, 280 (58,7%) de 187 organisations ont accepté que leur organisation soit répertoriée. Les personnes qui n'ont pas répondu à cette question ont été recontactées par e-mail. Parmi elles, 18 personnes de 16 organisations ont demandé que leur organisation soit ajoutée au répertoire, ce qui porte la liste à un total de 203 organisations.
Ce répertoire, partagé avec les universités et publié dans notre rubrique Publications, ne prétend pas constituer une liste exhaustive de tous les employeurs de titulaires de doctorat de Wallonie et de Bruxelles. Comprenant le nom des organisations, leur secteur d'activité, leur localisation et un lien vers leur site Internet, il peut être utilisé comme un outil pour les doctorantes, doctorants et titulaires de doctorat qui cherchent un emploi en dehors du milieu académique, et pour les professionnels de la gestion de carrière qui les conseillent.
« Reimagining Doctoral Education », c’est le titre du symposium proposé par Neda Bebiroglu (conseillère scientifique à l’Observatoire) et Anneleen Mortier (chercheuse à ECOOM/UGent), et qui s’est tenu ce 9 septembre dans le cadre de l'European Conference on Educational Research (ECER), organisée par l'European Educational Research Association (EERA).
Des chercheurs et chercheuses de cinq pays différents ont présenté les résultats de leurs travaux lors de deux sessions, rehaussées par la présence et les interventions de Cláudia Sarrico (Chair) et Lynn McAlpine (Discussant). Les abstracts peuvent être consultés ici et là.
Les présentations et les échanges qui ont suivi ont été de grande qualité et ont permis, outre le fait de souligner les convergences entre les thématiques de recherche des intervenantes et intervenants, d’intensifier une nouvelle fois les contacts internationaux de l’Observatoire quant à l’étude des carrières scientifiques.
À l'occasion de la sortie du rapport de l'OCDE consacré à la précarité des carrières dans la recherche (voir news précédente), l'Observatoire a été sollicité par la revue Nature pour commenter cette publication à laquelle il a activement participé.
L'Observatoire y est par ailleurs présenté comme un exemple de bonne pratique en matière de suivi des carrières des chercheurs et chercheuses.
L'article est disponible sur le site de Nature.
En novembre dernier, l'Observatoire organisait, en collaboration avec l'OCDE, un atelier international sur la précarité des carrières dans la recherche. À présent, les réflexions issues de cet atelier et de l'ensemble des rencontres du groupe de travail sur le sujet au sein du Global Science Forum de l'OCDE, auquel a activement participé l'Observatoire, sont réunies à l'intérieur de la publication "Reducing the Precarity of Academic Research Careers".
Dans ce rapport, le groupe de travail propose et détaille les recommandations suivantes :
1. Improve the working conditions and offer more transparent, predictable and flexible career prospects for postdoctoral researchers
2. Offer broad professional development during postdoctoral training
3. Promote equal opportunities, diversity, and inclusion in research careers by identifying and addressing existing biases and challenges
4. Establish better links between research assessment and funding, and human resource management policy objective
5. Improve institutional practices regarding human resource management in research
6. Promote the inter-sectoral mobility of researchers
7. Support the international mobility of researchers
8. Develop the evidence base on research careers
9. Include all relevant stakeholders in the governance and coordination of research careers and ensure concerted, systemic action
L'Observatoire a soumis, en collaboration avec ECOOM/UGhent, une proposition de symposium pour l'European Conference on Educational Research (ECER), organisée par l'European Educational Research Association (EERA). Ce symposium, intitulé "Reimagining Doctoral Education", a été accepté et se tiendra lors de l'ECER du 6 au 10 septembre 2021 à Genève (online).
Présentant des études réalisées dans divers pays, les contributions seront divisées en deux sessions :
Session 1 : "Looking Ahead: Current Shifts in Trends, Practices and Preferences in Doctoral Education"
Un nombre croissant de titulaires de doctorat travaillent en dehors du secteur universitaire. Toutefois, les résultats de nos études démontrent que seuls 34,5% des titulaires de doctorat qui travaillent en dehors du secteur universitaire occupent des emplois nécessitant un diplôme de doctorat ou une expérience postdoctorale. En outre, de nombreuses études évoquent une certaine réticence des employeurs à engager des titulaires de doctorat.
Cette étude a pour objectif de recueillir des données quantitatives et qualitatives auprès des employeurs en dehors du secteur universitaire afin d’analyser la plus-value du doctorat et d’identifier les motivations et les freins à l’engagement des titulaires de doctorat.
En nous intéressant aux « employeurs », notre public-cible correspond plus précisément aux personnes responsables du recrutement, des ressources humaines, de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et/ou des responsables opérationnelles. En d’autres termes, il s’agit de personnes dont les tâches peuvent comprendre le recrutement, la gestion et la supervision du personnel, le plan stratégique et opérationnel de l’organisation.
Les thématiques principales seront :
Les atouts et les faiblesses des titulaires de doctorat
Les attentes des employeurs vis-à-vis des titulaires de doctorat
La perception de la plus-value du diplôme de doctorat
Les motivations et freins à l’engagement des titulaires de doctorat
Les motivations et freins à la collaboration avec des universités
Pour répondre au questionnaire et participer à l'enquête en seulement 10 minutes, cliquez sur : https://bit.ly/37z5BX0
Merci de diffuser l'information auprès de vos contacts en dehors du secteur universitaire !
Une étude réalisée par le F.R.S.-FNRS, basée notamment sur l’enquête « Devenir des titulaires de doctorat » de l’Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques, indique que le fait d’avoir eu un ou plusieurs enfants pendant le doctorat impacte significativement la mobilité des chercheuses de la Fédération Wallonie-Bruxelles[1]. En effet, le modèle prédit que pour les titulaires de doctorat[2] ayant obtenu leur diplôme de doctorat 3 ans auparavant et ayant eu un ou plusieurs enfants durant le doctorat, la probabilité que les femmes se soient déjà trouvées en situation de mobilité internationale est largement inférieure, élément pourtant valorisé par les agences de financement[3].
Fort de ce constat, le Conseil d’administration du F.R.S.-FNRS a décidé d’opérer une modification règlementaire pour remédier à cette inégalité et rendre plus inclusifs ses propres processus de sélection. Jusqu’à présent, les personnes souhaitant poser leur candidature auprès du F.R.S.-FNRS étaient contraintes au respect d’un délai maximal entre l’obtention de leur grade académique et la date d’introduction de leur candidature, délai pouvant être augmenté d’une année par accouchement et/ou adoption, à la condition que ces évènements aient eu lieu après la date d’obtention de leur grade académique. Le CA du F.R.S.-FNRS a décidé la suppression de cette condition : tous les chercheurs, et surtout les chercheuses, qui deviennent parents peuvent désormais bénéficier de cette extension, indépendamment du moment où les accouchements ou adoptions ont eu lieu dans leur carrière. Cette mesure permettra de rendre plus inclusif le processus de sélection pour les mères et les pères désirant poursuivre leur carrière dans la recherche.
[1] Farthouat J., Bebiroglu N., Halloin V., & Beck R. (under review). The impact of international mobility on academic careers: Evidence from the Belgian F.R.S.-FNRS.
[2] L’analyse a été restreinte à celles et ceux ayant indiqué poursuivre une carrière académique au moment de répondre à l’enquête (n=980).
[3] Une analyse de régression logistique a été effectuée afin de tester si le fait de s’être déjà trouvé∙e en situation de mobilité est dépendant des variables suivantes : genre, grand domaine de recherche, enfant(s) avant le doctorat, enfant(s) pendant le doctorat, statut marital au moment de la soutenance de thèse, et nombre d’années écoulées depuis l’obtention du doctorat. Les interactions genre et enfants avant et pendant le doctorat ont également été prises en compte.
Le workshop international que l'Observatoire a co-organisé avec l'OCDE les 26 et 27 novembre 2020 a été riche en échanges entre expertes et experts des quatre coins du monde sur le thème "Reducing the Precarity of Research Careers". Toutes les interventions sont désormais disponibles en vidéo et sous format PowerPoint sur https://community.oecd.org/events/4551.
Les recommandations issues de cette rencontre et du travail réalisé en amont par le groupe de travail de l'OCDE sur le sujet seront publiées prochainement.
L'Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques a l'honneur d'organiser, en collaboration avec l'OCDE, la rencontre internationale "Reducing the Precarity of Research Careers" les 26 et 27 novembre 2020.
Le groupe de travail du même nom au sein du Global Science Forum de l'OCDE, auquel participe l'Observatoire, partagera les résultats de ses travaux et ses recommandations sur le sujet. Ensuite, un panel d'expertes et d'experts internationaux discutera des problématiques suivantes :
- Working conditions & wellbeing
- Professional development & career support
- Equal opportunities & diversity
- International & inter-sectoral mobility
- Protecting the research pipeline in the aftermath of covid-19
L'évènement sera introduit par Mme Valérie Glatigny, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en Fédération Wallonie-Bruxelles, et Mme Véronique Halloin, Sécrétaire générale du F.R.S.-FNRS.
À noter que la participation à ces deux journées ne se fera que sur invitation et n'est pas ouverte au grand public. Néanmoins, les présentations et vidéos de l'évènement seront disponibles en ligne par la suite.
Dans son numéro du 19 mars 2020, le magazine économique et financier Trends-Tendances consacre un article à la transition professionnelle des titulaires de doctorat en Fédération Wallonie-Bruxelles. Les statistiques récemment produites par l'Observatoire y sont utilisées pour montrer le faible taux de chômage de ce public (3,8%), la volonté toujours importante de poursuivre une carrière académique après l'obtention du doctorat mais aussi le nombre bien plus élevé de CDI pour les titulaires de doctorats évoluant dans les secteurs non universitaires...
En raison de l'actualité liée au Covid-19 et aux mesures de confinement prises sur l'ensemble de notre pays, les conférences de l'Observatoire initialement prévues à l'UCLouvain (24 avril) et à l'ULB (30 avril) sont reportées à des dates ultérieures, actuellement indéterminées.
Nous ne manquerons pas de vous communiquer les nouvelles dates dès que possible. En attendant, nos publications restent dans la rubrique du même nom !
Pour cette nouvelle étape de la tournée des universités FWB, l'Observatoire était à l'Université de Mons pour la restitution publique des résultats de ses enquêtes. À l'instar des conférences données précédemment à Liège et Namur, les présentations de l'Observatoire ont été suivies par des échanges avec le public, en compagnie de Marc Labie (Premier Vice-Recteur), Ruddy Wattiez (Vice-Recteur à la Recherche), Cynthie Marchal (AVRE) et Emmanuel Sukadi-A-Sukadi (PhD House).
Ce mardi 4 février, l'équipe de l'Observatoire s'est rendue à l'Université de Liège pour une nouvelle présentation de résultats de ses enquêtes. Dans la prestigieuse Salle Académique, les interventions de l'Observatoire ont été précédées par une introduction du Recteur Pierre Wolper et suivies par une riche séance de questions/réponses avec la salle, en compagnie de Fabrice Bureau (Vice-Recteur à la Recherche), Gentiane Haesbroeck et Dominique Longrée (Bureau du doctorat).
Ce mardi 22 janvier, l'UNamur recevait l'Observatoire dans les locaux du Business & Learning Center. Comme prévu, les présentations portaient sur l'insertion professionnelle des titulaires de doctorat, ainsi que sur l'interruption du doctorat.
Merci au public présent ainsi qu'à Carine Michiels, Vice-Rectrice à la Recherche, pour l'organisation et les échanges !
A vos agendas ! Après une première intervention à l'Université Saint-Louis Bruxelles en novembre dernier, l’Observatoire vient à la rencontre des communautés scientifiques des autres universités de la FWB.
Les dates actuellement prévues sont :
22 janvier UNamur
04 février ULiège
04 mars UMons
24 avril UCLouvain
30 avril ULB
L’Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques a pour objectif de suivre et d’analyser les carrières des chercheuses et chercheurs de la FWB au travers d’enquêtes et de croisement de données. Un peu plus d’un an après sa mise en place, l’Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques vient à la rencontre des communautés scientifiques de chaque université de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour présenter une revue détaillée des résultats de ses enquêtes.
Une première partie sera consacrée à l’enquête « Devenir des titulaires de doctorat », menée auprès de plus de 2.000 titulaires de doctorat de la FWB. Tout d’abord, la situation professionnelle des titulaires de doctorat sera décrite (secteur d’emploi, types de contrat, taux d’emploi…). Ensuite, la correspondance entre leur niveau de diplôme et leur emploi sera détaillée (niveau de qualification requis, compétences acquises au terme du doctorat et utilisées dans le cadre de leur travail…). Enfin, cette première partie sera clôturée par des informations sur la satisfaction au travail des titulaires de doctorat.
Une deuxième partie présentera l’étude qualitative sur l’interruption du doctorat, réalisée à partir de témoignages d’anciennes doctorantes et doctorants n’ayant pas achevé leur doctorat, ainsi que de promotrices et promoteurs de thèse des six universités de la FWB et de différents domaines de recherche. Les différents aspects influençant potentiellement l’issue du doctorat de manière négative seront abordés, du recrutement à la décision d’interrompre le doctorat, en passant par les interactions entre doctorante ou doctorant et promotrice ou promoteur.
20 ans après le début du processus de Bologne, l'Observatoire vous propose de revenir en synthèse sur différents textes qui ont influencé l'organisation du doctorat en Europe.
Quelle place pour ce 3ème cycle dans une "Europe de la Connaissance"?
Cette publication est disponible ici.
Après la parution du premier rapport sur l'insertion professionnelle des titulaires de doctorat de la FWB et avant la publication prochaine de nouveaux rapports, l'Observatoire a été invité à présenter ses résultats lors de deux occasions.
Le 3 octobre dernier, l'équipe de l'Observatoire a participé au Midi de l'ARES consacré à "L'insertion professionnelle des docteur·es", organisé en collaboration avec le Comité Femmes & Sciences. Le panel d'intervenant·es réunissait également Nathan Gurnet (UCLouvain), Marine Jaeken (Objectif Recherche) et Bérénice Kimpe (Association Bernard Grégory).
Le 20 novembre, l'équipe de l'Observatoire était conviée au "Midi des Doctorant·e·s" de l'Université Saint-Louis Bruxelles. Les résultats du premier rapport sur l'insertion professionnelle ont été présentés, ainsi que de premiers éléments d'autres publications à paraître : le second rapport sur l'insertion (consacré à la correspondance entre le niveau de d'emploi de diplôme et l'emploi des titulaires de doctorat de la FWB) ainsi que l'étude sur l'interruption du doctorat.
Ces présentations ont été réalisées en prélude à des restitutions publiques plus détaillées des résultats des enquêtes menées par l'Observatoire. Celles-ci seront organisés en 2020 dans l'ensemble des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les premières dates seront annoncées prochainement.
Lors de la séance du 2 mai 2019, le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a voté un décret portant sur diverses mesures relatives à l'enseignement supérieur et à la recherche. L'une des mesures se rapporte à la pérennisation de l'Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques, pour lequel est désormais prévu un financement structurel.
Par ailleurs, plusieurs médias ont relayé ces dernières semaines des informations relatives au Rapport #1 de l'Observatoire consacré à l'insertion professionnelle des titulaires de doctorat de la Fédération Wallonie-Bruxelles :
- Daily Science, "Doctorat : moins d'un diplômé sur deux travaille à l'université", 20 juin 2019.
- PRIDE Network, "The Future of PhD Holders: Employment Status of PhD Holders in Belgium", 26 juin 2019.
- Objectif Recherche, "Du doctorat à l'emploi : les docteurs (Ph.D) ont besoin d'aide", 8 juillet 2019.
L'Observatoire est également passé "sous la loupe" du dernier numéro de FNRS.news, paru en juin 2019.
L'Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques a publié un premier rapport portant sur les résultats de l'enquête sur les titulaires de doctorat de la FWB, à laquelle ont participé 2065 personnes. Ce rapport se penche sur l'insertion professionnelle des titulaires de doctorat ayant obtenu leur diplôme entre 2012 et 2018 dans les six universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Les deux versions du rapport, l'une en français, l'autre en anglais, sont à découvrir dans la rubrique Publications.
Les premiers résultats des études actuellement menées par l’Observatoire ont été présentés lors d’un colloque organisé par le réseau European Educational Research Association (EERA), sur le thème suivant : « (Post) Academic Careers: PhD graduates and Employability in and outside Academia ».
Auprès de chercheuses et chercheurs provenant d’une dizaine de pays européens, nous avons présenté un poster ainsi qu’une communication orale intitulée : « The transition from PhD to labor market: How can supervisors help? »
Ce séminaire représentait une excellente opportunité pour l’Observatoire de présenter de premiers résultats, de recevoir l’avis de collègues étrangers et d’échanger avec eux sur les recherches actuellement menées dans leurs pays respectifs.
Notre communication reposait sur des données issues d’une étude qualitative (18 entretiens avec des promotrices et promoteurs ) et d’une étude quantitative (2055 titulaires d’un doctorat). En résumé, nous avons mis en avant les éléments suivants :
1. La préparation de la transition professionnelle après le doctorat ne fait pas ou peu partie du rôle d’encadrement, d’après les promotrices et promoteurs rencontrés. Lorsque c’est le cas, il s’agit essentiellement d’une préparation à la poursuite d’une carrière académique (commençant par un post-doctorat).
2. Les titulaires d’un doctorat ayant répondu à l’enquête font part d’un manque dans la préparation à la transition professionnelle mais, dans le même temps, montrent un taux de satisfaction plutôt élevé par rapport à l’encadrement reçu par leur promotrice ou promoteur.
3. L’analyse statistique révèle l’influence significative du mentoring de carrière pendant le doctorat sur la satisfaction au travail future.
À partir de ces constats, nous avons soumis les questions suivantes à la discussion : dans quelle mesure la perspective de carrière professionnelle, dans ou en dehors de l’université, doit-elle faire partie du rôle de la promotrice ou du promoteur ? Comment pouvons-nous encourager des discussions concrètes sur le sujet entre les personnes réalisant un doctorat et les personnes qui les supervisent ? Comment pouvons-nous soutenir les promotrices et promoteurs afin qu’elles et ils puissent fournir des conseils, outils et/ou ressources liées à la transition professionnelle, compte tenu de leur potentiel manque de temps, d’expérience et/ou de motivation pour le faire ?
Cette présentation a été particulièrement bien accueillie par l’assemblée, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la taille importante de notre échantillon (n=2055) représentait un atout non négligeable. Ensuite, nous étions les seuls parmi les intervenantes et intervenants à proposer la combinaison d’une étude quantitative et d’une étude qualitative. Enfin, plusieurs collègues, en particulier l’organisatrice Christine Teelken et la keynote speaker Inge van der Weijden (Pays-Bas), ont souligné les intéressantes similitudes entre les résultats présentés et ceux issus de leurs propres recherches.
L’étape suivante, selon la volonté de l’organisatrice du colloque, sera la publication d’un numéro spécial de la revue Studies in Higher Education, sur la base d’une sélection des communications présentées. De ce fait, nous soumettrons très rapidement une proposition d’abstract en prélude à la rédaction d’un article original, à partir de notre présentation.
En outre, les contacts initiés pourraient se traduire à l’avenir par des échanges approfondis avec certaines chercheuses et chercheurs, désireux d’être tenus informés de la publication future de l’ensemble de nos résultats. Cela nous permettra également d’intégrer plus concrètement un réseau international lié à ces problématiques.
L’Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques vient de clôturer son enquête sur l’insertion professionnelle des docteures et docteurs.
L’enquête a été particulièrement bien accueillie puisque pas moins de 2.067 personnes ayant soutenu leur thèse de doctorat entre 2012 et 2018 (soit plus de 35% du public-cible) ont rempli le questionnaire élaboré par l’équipe de l’Observatoire.
Nous tenons à remercier les docteures et docteurs pour leur participation et toutes les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles ainsi que les promotrices et promoteurs pour leur collaboration.
En préambule au FNRS Day faisant étape ce mercredi 30 janvier 2019 à l’Université de Mons, plus de 200 personnes remplissent l’amphithéâtre Marie Curie pour assister au lancement officiel de deux nouvelles structures au sein de l’université hennuyère : le PhD College et la PhD House.
Ruddy Wattiez, vice-recteur à la Recherche et à l’Innovation, explique que l’UMons est reconnue à un niveau international pour la qualité des recherches de ses 923 chercheurs et chercheuses, dont 501 réalisent un doctorat (chiffre 2018). Pourtant, il apparaît aux yeux des autorités que l’activité de recherche pourrait gagner en visibilité : « nous avons une communauté riche et de qualité mais nous ne la mettons pas assez en avant ». C’est dans cette optique qu’a été pensé le PhD College, dispositif destiné à « créer un environnement dynamique pour la recherche doctorale », tant pour les doctorantes et doctorants eux-mêmes que pour leurs promoteurs et promotrices, que R. Wattiez présente comme des « couples » indissociables.
Comment ce PhD College fonctionnera-t-il ? L’UMons travaille actuellement à la création d’un board composé de membres des personnels scientifiques, académiques et administratifs. Ce comité devra se pencher sur tous les aspects liés aux doctorats et post-doctorats (dont la construction d’une « charte » du doctorat mettant en avant l’intégrité et l’éthique) et promouvoir la recherche tant en interne (ex : sensibilisation auprès des bacheliers) que vers l’extérieur de l’Université. Pour cela, un site web est en ligne et permettra d’augmenter la visibilité des recherches en cours. Un site intranet est également en construction pour mettre à disposition de la communauté l’ensemble des documents existants.
L’autre composante principale du PhD College, la future PhD House, est la première concrétisation d’un autre projet connexe débuté il y un an : « PhD (R)evolution ». Comme l’explique Cynthie Marchal, représentante de l’AVRE (Administration et Valorisation de la Recherche), « ce projet a pour objectif de prendre du recul sur le doctorat, de voir ce qui est fait et ce qui est à (re)faire ». La création d’une PhD House est le fruit de discussions entre doctorantes et doctorants, encadrées par l’AVRE, illustrant le rôle « d’incubateur d’idées » donné à « PhD (R)evolution »[1].
« Avec la PhD House, notre objectif est de construire un projet fédérateur, de créer une communauté, un sentiment d’appartenance à partir d’un local physique », soulignent Valentine Fays et Emmanuel Sukadi a Sukadi, doctorants et membres du board provisoire de cette nouvelle « Maison des doctorants ». Le local de 50 m², en cours d’aménagement (l’ouverture est annoncée pour avril 2019), est situé en plein centre-ville, sans liens avec l’une des implantations ou l’une des Facultés de l’UMons. Se voulant un lieu « par les doctorants et pour les doctorants », bien que placé sous l’égide du PhD College, la PhD House a vocation à devenir, au gré des moments, un espace de travail, d’accueil, de rencontres, d’information ou encore de détente. Tous les chercheurs et les chercheuses y seront les bienvenues…et il paraît même que les promoteurs et promotrices y seront tolérées !
Pour participer à la gestion du lieu, proposer du mobilier de seconde main ou tout simplement participer à la communauté, les doctorantes et doctorants de l’UMons sont invités à se manifester. Une page Facebook vient d’être créée.
Si le fonctionnement concret du PhD College et de la PhD House n’est pas encore effectif, l’initiative n’en reste pas moins à saluer et l’Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques, qui s’intéresse notamment au parcours doctoral, ne sera certainement pas le seul à suivre l’évolution de ces projets !
[1] Une deuxième édition de « PhD (R)evolution » sera organisée le 20 mars 2019 sur le thème « How to balance Excellence and Well-Being ».
L’enquête en ligne sur le devenir des docteurs est désormais lancée !
L’objectif de cette première enquête menée par l’Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques est de réaliser l’état des lieux de l’insertion professionnelle des docteurs diplômés des six universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les questions portent sur le domaine de recherche, le genre, la mobilité, le financement du doctorat, les compétences acquises, le parcours professionnel dans ou en dehors du milieu universitaire, le degré de satisfaction, les éventuelles améliorations à apporter au parcours doctoral…
Si vous avez soutenu votre thèse de doctorat entre janvier 2012 et mai 2018 et que vous n’avez pas encore reçu d’invitation à participer à cette enquête, merci de contacter l’Observatoire (observatoire@frs-fnrs.be) afin que nous vous transmettions le lien personnellement.
Venez vous exprimer et faire part de votre expérience de thèse !
Après plusieurs semaines de préparation intensive, l’Observatoire s’apprête concrètement à lancer en parallèle deux enquêtes liées au suivi et à l’analyse des carrières professionnelles des anciens doctorants de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La première enquête, réalisée selon une approche quantitative, consiste en un questionnaire à destination des docteurs à thèse afin de récolter des données concernant leur parcours universitaire et leur insertion professionnelle ayant suivi l’obtention du doctorat. La seconde enquête portera, en suivant une démarche qualitative, sur les facteurs de (non-)achèvement du doctorat, avec une approche particulière sur les doctorants ayant interrompu temporairement ou définitivement leur doctorat. D’anciens doctorants et des promoteurs et promotrices seront rencontrés individuellement à cet effet.
Les premiers entretiens débuteront fin novembre et l’envoi du questionnaire au public-cible sera réalisé début décembre.
L’Observatoire a déjà été sollicité par certaines administrations universitaires (par exemple la Cellule Radius de l’ULiège ou la Cellule Qualité de l’ULB), que nous avons rencontrées pour discuter des études en cours et de leur suivi respectif des doctorants et docteurs. Des échanges auront évidemment lieu au sein de l’ensemble des universités de la FWB dans les semaines à venir, afin de collaborer étroitement dans la poursuite des missions de l’Observatoire.
Objectif Recherche est une asbl œuvrant à la promotion de la recherche scientifique en Belgique. L’expertise de ses membres est particulièrement intéressante dans la mesure où l’association propose des activités de formation, de coaching, de publications d’offre d’emploi et CV, d’échanges et d’information, vers un public de doctorants, de docteurs et de chercheurs. Une rencontre instructive pour l’Observatoire dans ses projets concernant les carrières universitaires !
ECOOM (Expertisecentrum Onderzoek en Ontwikkelingsmonitoring) est le centre d’expertise pour le monitoring de la recherche et du développement en Communauté Flamande. L’équipe de l’Observatoire a pu rencontrer ses homologues d’ECOOM spécialisés dans les Ressources Humaines de la recherche, basés à l’UGent, échanger et bénéficier de leurs conseils sur la manière d’effectuer le suivi des carrières des chercheurs, pendant et après le doctorat.
Ce vendredi 5 octobre a eu lieu la première réunion du comité d’accompagnement de l’Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques. Cette réunion s’est déroulée dans les locaux du F.R.S.-FNRS en présence des représentants de l’Observatoire, du FNRS, des six universités belges francophones, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et du Cabinet ministériel.
Le 11 septembre dernier, l’équipe de l’Observatoire s’est rendue à la Matinée d’étude « Abandon et Persévérance au Doctorat » qui se déroulait à l’auditoire Montesquieu à l’Université Catholique de Louvain. Cet évènement était une initiative du projet RoPe « Research on PhD » coordonné à l’UCLouvain par Mariane Frenay et Benoît Galand et à l’ULB par Assaad Azzi et Olivier Klein. Ce projet se focalise sur le suivi des doctorants durant leur étude de doctorat.
Le lundi 3 septembre 2018 l’Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques a démarré sa mission au 6ème étage du bâtiment Hornes dans les locaux du F.R.S.-FNRS à Bruxelles.
L’équipe se compose de Christel Ameryckx, Neda Bebiroglu et Baptiste Dethier.
La mission de l’Observatoire est de suivre et d’analyser la carrière de nos anciens doctorants au travers d’enquêtes et via différents croisement de données, le processus d’abandon de la carrière scientifique ou académique et l’insertion professionnelle des jeunes docteurs.
Sur proposition du Vice-Président du Gouvernement, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Jean-Claude Marcourt, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé en mai 2018 un financement destiné à la création d’un Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques.
Communiqué de presse
« Partant du constat que la carrière des doctorants et chercheurs doit être mieux appréhendée afin de pouvoir définir un ensemble de mesures pour lutter efficacement contre certaines problématiques rencontrées telles que l’insertion socio-professionnelle ou encore l’abandon précoce de carrières dans le monde de la recherche, le Ministre MARCOURT a tenu à doter la Fédération Wallonie-Bruxelles d’un Observatoire spécifiquement dédicacé au monitoring de la carrière des chercheurs. En effet, le suivi des carrières des chercheurs souffre en Fédération Wallonie-Bruxelles d’un manque de coordination et d’une approche trop fragmentée.
Doté d’une subvention de 250.000 euros, l’Observatoire sera chargé en priorité de suivre et d’analyser la carrière des jeunes chercheurs au travers d’enquêtes et par le croisement de données. De plus, l’organisme étudiera le processus d’abandon de la carrière scientifique ou encore l’insertion professionnelle des jeunes docteurs. Une attention particulière sera notamment portée aux différents obstacles liés aux carrières scientifiques. Ainsi des questions relatives aux stéréotypes et aux discriminations liés au genre seront approfondis. Une attention particulière sera également portée aux contraintes liées aux exigences de mobilité internationale ou encore à l’impact de la pression à publier à un stade précoce de la carrière.
Afin de bénéficier de l’expertise et des ressources de soutien nécessaires, l’Observatoire sera hébergé au sein du F.R.S.-FNRS. Cet organisme qui finance de très nombreux boursiers de doctorat chaque année et emploie près de 2000 chercheurs au total en Fédération Wallonie-Bruxelles, dispose en effet d’une position centrale parmi les universités francophones du pays, d’une expertise en termes d’analyse du devenir et de l’insertion professionnelle d’anciens doctorants et en termes de monitoring statistique de la recherche. En outre, la neutralité du F.R.S.-FNRS constitue un atout important pour diriger un travail de coordination de cette ampleur.
Le Ministre de la Recherche, Jean-Claude MARCOURT, se réjouit de la création de cet Observatoire et précise : « Il y avait une demande forte de la part des acteurs de la recherche pour avoir un Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques. C’est en concertation avec l’ensemble des universités et le FNRS que ce projet s’est construit pendant plus d’un an pour aboutir aujourd’hui. A l’instar de pays voisins, nous allons disposer d’un outil performant dont les retombées seront bénéfiques pour tous les acteurs de la recherche en Fédération Wallonie-Bruxelles et notamment au niveau des conditions de travail qui ont un impact important sur la qualité de vie de nos chercheurs. »